Ces deux opportunités à saisir pour évoluer sont une réalité depuis 2017. Il s’agit d’une part de la reconnaissance dans l’objet cuma de la possibilité de mise à disposition de main d’œuvre seule à ses adhérents, c’est-à-dire sans matériel, comme un groupement d’employeurs, et d’autre part la possibilité d’être coopérateur à titre provisoire pendant une période probatoire de un an. Les cuma avec salariés peuvent s’ouvrir d’avantage. Il est désormais possible pour des nouveaux adhérents d’intégrer le groupe à titre provisoire. Cela permet au nouvel adhérent comme à la cuma, de faire un «essai» avant de s’engager réciproquement sur la durée. « Pendant cette période, on valide les possibilités de travail ensemble. Cela doit donc faciliter l’entrée de nouveaux adhérents dans nos cuma », apprécie Jean-Michel Roger, président de la fdcuma du Morbihan.
Constat des attentes et des besoins
Thierry Le Corre est trésorier de la fdcuma et trésorier de la cuma des 4 Ecluses de Lanouée. Associé du gaec Beauséjour à Lanouée (940 000 l ; 100 ha ; 2 associés et 1 salarié).
‘‘Je suis adhérent d’une cuma matériels créée en 2000, qui a bien évolué depuis et offre une palette d’outils attelés par les adhérents qui nous correspond bien. Cependant, sur notre exploitation laitière, mon associé et moi, nous constatons la limite de cette forme de cuma. A savoir : sa difficulté à satisfaire nos besoins
